Avis sur Belle Epoque d’Elizabeth Ross

 

Mes petits cultivores,

Belle Epoque est un roman d’Elizabeth Ross publié en 2013. Ce livre jeune adulte et historique est inspiré du récit d’Emile Zola : les repoussoirs.

Je tiens à souligner que ce livre contient plusieurs erreurs. Ceci est vraiment dommage.

L’histoire …  En 1889, à 16 ans, Maude Pichon, quitte son village de Bretagne pour se construire un avenir à Paris et fuir une vie à la campagne et un mariage qu’elle ne veut pas.
Maude déchante très vite. Elle mène ses premiers pas parisiens avec de grosses difficultés financières. Jusqu’au jour où elle trouve une petite annonce intrigante « On demande des jeunes filles pour faire un ouvrage facile… ».
Désespérée, elle acceptera de vendre « sa laideur » à la bourgeoisie parisienne afin d’embellir les clientes de l’agence Durandeau. Elle sera leur faire-valoir.

Mon avis

Ce qui m’a tout de suite attiré, c’est cette sublime couverture !

Belle Epoque est un livre à la première personne, ce que j’apprécie. J’arrive davantage à me projeter dans la vie du personnage principal.

L’auteure a un style d’écriture agréable et simple. La lecture est fluide, assez jeunesse mais est plaisante. Belle Epoque n’est pas un page turner. J’ai apprécié suivre Maude et ses mésaventures, on a envie d’en connaître toujours plus et de découvrir le dénouement de l’histoire mais je ne me suis pas toujours forcée à fermer le livre. Si je puis dire et de façon positive, cette lecture est assez calme mais touchante.

On suit donc Maude, au coeur de Paris, à la veille de l’Exposition Universelle. L’auteur plante un décor où l’on imagine sans mal le Paris d’autrefois. Un retour en arrière très agréable.
On se retrouve dans un univers où la laideur et la beauté s’oppose d’une horrible façon. Des clientes bourgeoises font appel à l’agence Durandeau pour louer des faire-valoir (des femmes laides) afin de se mettre en valeur lors de soirées mondaines. Cette triste réalité a envahi le quotidien de Maude. Elle a été choisi par la famille Dubern afin de mettre en valeur la fille de la Comtesse Dubern. Mais Maude n’est plus un simple repoussoir. Elle jouera un rôle essentiel dans cette famille bourgeoise et dans la location de femmes laides.

J’ai été touché par ces femmes « laides » même si je trouve que l’auteure n’a pas assez appuyé sur les sentiments des personnages quant à leur travail. A un moment, j’ai même pensé que ce métier leur plaisait car elles profitaient de la richesse de ce monde. Mais j’ai vite compris que cela les rendaient malheureuses.

J’ai apprécié le personnage de Maude même si la plupart du temps je n’ai pas eu l’impression qu’elle avait 16 ans. Elle fait beaucoup plus mature. Aussi, sa personnalité m’a quelques fois énervée. Mais je ne peux vous en dire plus !

Bref, le fil conducteur de l’histoire est assez simple, j’ai apprécié le dénouement même s’il était à moitié prévisible. J’aurai apprécié que l’auteure nous touche plus sur l’histoire des repoussoirs. En effet, Maude n’est plus vraiment un faire-valoir. J’ai l’impression que je sujet principal a été délaissé. Mais ce n’est que mon opinion. Ceci étant, l’histoire était agréable et touchante.

Ce roman nous livre une belle leçon de morale. La beauté n’est pas que physique, elle tire aussi de la personnalité. Chacun voit en une personne une beauté qui lui est propre. Aussi, le bonheur ne se trouve pas forcément dans la richesse mais dans les choses simples, sans artifices. 

 Connaissez-vous Belle Epoque ? Quel est votre avis ?

Parole de Léa.

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Le saviez-vous ?

A la fin de ce livre, l’auteure nous propose le récit d’Emile Zola. J’ai beaucoup apprécié ces quelques pages qui m’ont paru plus développé et plus riche en émotions quant aux repoussoirs.